vendredi 17 juin 2011

La persévérance

« On ne se construit que sur les projets que l’on réalise. Aller au pôle Nord, c’est l’extrême. Mais poser des étagères dans ses toilettes, c’est pareil. Pendant des mois, vous traînez avec l’idée qu’il faut les poser, et un samedi matin, vous vous décidez, vous achetez les planches et vous le faites. Et tout le monde connaît ce sentiment de satisfaction qui suit cette réalisation. Le pire avec les listes [de choses à faire], c’est de ne pas les suivre, c’est d’investir un champ, de ne pas aller au bout et d’en conserver une cicatrice de frustration. Il faut fermer le cycle des choses que l’on entreprend. Quand je vais dans les écoles, je demande toujours : « Qui a commence un modèle réduit et ne l’a jamais fini ? » La plupart des garçons lèvent la main. Je leur dis : « Vous allez rentrer chez vous et le terminer ! »

Dr Jean-Louis Étienne, Psychologies magazine avril 2010 p. 112

« Je suis issu d’une formation de chirurgien, donc face à la douleur, mon premier réflexe est de soulager. Souffrir vous pompe vos énergies, vous coupe du monde, vous blesse. Après, il est possible d’apprendre à mentaliser, à visualiser pour faire baisser la diffusion de la douleur. Mais si j’explore ces méthodes pour moi-même, je ne Ies impose pas. Par exemple, j’ai suivi beaucoup de thérapies comportementales pour arriver à m’adapter au froid. J’ai ainsi développé une aptitude à faire descendre ou remonter ma température, c’est-à-dire à agir sur mon flux sanguin. Le mental a une influence colossale sur le corps, et la pensée peut peser sur la physiologie. Je le vérifie tous les jours. »

Dr Jean-Louis Étienne, Psychologies magazine avril 2010 p. 155

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