jeudi 24 mars 2011

Changer, c'est vivre.

"L’être humain a peur du changement, de la nouveauté, et il préfère très souvent demeurer dans son contexte habituel, même s’il est très pénible, plutôt que de le quitter pour une situation nouvelle qu’il connaît mal.
« C’est la caverne de Platon ! Platon décrivait des gens nés dans une sorte de grotte très sombre dont ils n’étaient jamais sortis. Cette caverne était leur univers et, bien que glauque, elle leur était familière et donc rassurante. Ils refusaient obstinément de mettre le pied dehors car, ne connaissant pas l’extérieur, ils se l’imaginaient hostile, dangereux. Il leur était dès lors impossible de découvrir que cet espace inconnu était en fait empli de soleil, de beauté, de liberté…
« Beaucoup de gens vivent aujourd’hui dans la caverne de Platon sans s’en rendre compte. Ils ont une peur bleue de l’inconnu et refusent tout changement qui les touche personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais.
« Moi, je crois que la vie elle-même est faite de changement permanent, de mouvement. Cela n’aurait aucun sens de s’accrocher au statu quo. Seuls les morts sont immobiles… On a tout intérêt à non seulement accepter, mais initier le changement afin de pouvoir évoluer dans un sens qui nous convienne".

GOUNELLE Laurent, « Dieu voyage toujours incognito », éd. Anne Carrière, 2010, p. 123

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