jeudi 1 décembre 2011

Consommer pour se consoler?

"Toutes les études concordent : plus les traits matérialistes sont élevés chez une personne, plus son niveau de bien-être personnel est bas, et haut le risque de présenter des souffrances psychologiques. Ceci est particulièrement net chez les adolescents et les étudiants, sans doute parce qu’il s’agit des populations les plus fragiles : les plus fortement exposées aux pressions sociales et publicitaires sur ce qu’il faut avoir pour être quelqu’un de bien, et les moins au clair avec ce qui compose une vie heureuse et intéressante. Mais tout le monde est bien évidemment concerné.
Dans une intéressante étude de suivi sur dix-neuf ans, auprès d’environ douze mille personnes, on a pu montrer que plus quelqu’un exprimait des valeurs et des objectifs matérialistes à un moment donné, plus, lorsqu’on évaluait ce qu’était devenue sa vie quelque vingt ans après, on retrouvait de dégâts en termes de qualité de vie privée et de sentiment de bonheur."

Christophe ANDRÉ, « Les états d’âme, un apprentissage de la sérénité », Éd. Odile Jacob, 2009, p. 295


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire