lundi 6 septembre 2010

"La notion d'impermanence constitue un autre fondement du bouddhisme. Elle relève de l'évidence et pourtant nous l'oublions souvent. Or il est toujours risqué de se situer par rapport aux choses comme si elles étaient immuables. Même si nous nous inscrivons dans une continuité d'apparence, nous bougeons d'un jour sur l'autre. Nous pensons que nous sommes d'une certaine manière et que rien ne s'est modifié en nous, mais nous évoluons forcément — et c'est heureux — en fonction des événements. Sinon, que serions-nous ? Tout est en perpétuel mouvement. Les saisons ne sont pas l'apanage de la nature. Nous aussi avons nos saisons. Nous nous transformons. Nous sommes dans l'impermanence. Et les autres également, et les situations. Si nous ne l'admettons pas, nous nous préparons d'inutiles souffrances".

(Véronique Jannot, "Trouver le chemin", J'ai lu n°8108 p.179)

Jardin Majorelle, Marrakech

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire