L'entraînement à la pleine conscience, comme l’ont montré Richard Davidson et d'autres chercheurs, ... peut nous aider... à nous rendre plus créatifs.
Dans une étude publiée en 2001, Ronald Friedman et Jens Forster ont analysé l'impact des systèmes d'approche et d’évitement sur la créativité. Deux groupes d'étudiants ont reçu une feuille de papier sur laquelle était dessinée une souris piégée dans un labyrinthe. La consigne était simple : ils devaient aider la souris à sortir du labyrinthe. Mais chaque groupe disposait d'un dessin légèrement différent. Dans la version « approche », un morceau de gruyère était posé à l'extérieur du labyrinthe, devant un trou de souris. Dans la version « évitement », au lieu d'un morceau de fromage alléchant, une chouette, prête à fondre à tout moment sur le rongeur, planait au-dessus du labyrinthe.
Il fallait deux minutes environ pour faire sortir la souris du labyrinthe et tous les étudiants y sont parvenus plus ou moins dans ce délai, quelle que soit la version du dessin sur laquelle ils travaillaient. On pourrait donc penser qu'il n'y avait pas de différence significative entre les groupes. Mais ce sont les répercussions de cette tâche pourtant simple qui ont été stupéfiantes. Un test de créativité, proposé peu après aux étudiants, a montré que ceux qui avaient aidé la souris à éviter la chouette affichaient des performances inférieures de 50 % à celles de leurs camarades qui l'avaient aidé à trouver le fromage. L'état mental provoqué par la présence de la chouette avait généré un sentiment persistant de prudence, d'évitement et de vigilance. Ces sujets affichaient une activité accrue du cortex préfrontal droit, d’où une créativité affaiblie, des options et une flexibilité réduites. En revanche, une activation accrue du cortex préfrontal gauche est associée à une augmentation de la créativité.
(CHASKALSON Michael, « Méditer au travail pour concilier sérénité et efficacité » (2011), Préface de Christophe ANDRÉ (2013), CD audio d’exercices conçus et lus par Christophe ANDRÉ (2013), Éditions des Arènes 2013, p.119-120)Dans une étude publiée en 2001, Ronald Friedman et Jens Forster ont analysé l'impact des systèmes d'approche et d’évitement sur la créativité. Deux groupes d'étudiants ont reçu une feuille de papier sur laquelle était dessinée une souris piégée dans un labyrinthe. La consigne était simple : ils devaient aider la souris à sortir du labyrinthe. Mais chaque groupe disposait d'un dessin légèrement différent. Dans la version « approche », un morceau de gruyère était posé à l'extérieur du labyrinthe, devant un trou de souris. Dans la version « évitement », au lieu d'un morceau de fromage alléchant, une chouette, prête à fondre à tout moment sur le rongeur, planait au-dessus du labyrinthe.
Il fallait deux minutes environ pour faire sortir la souris du labyrinthe et tous les étudiants y sont parvenus plus ou moins dans ce délai, quelle que soit la version du dessin sur laquelle ils travaillaient. On pourrait donc penser qu'il n'y avait pas de différence significative entre les groupes. Mais ce sont les répercussions de cette tâche pourtant simple qui ont été stupéfiantes. Un test de créativité, proposé peu après aux étudiants, a montré que ceux qui avaient aidé la souris à éviter la chouette affichaient des performances inférieures de 50 % à celles de leurs camarades qui l'avaient aidé à trouver le fromage. L'état mental provoqué par la présence de la chouette avait généré un sentiment persistant de prudence, d'évitement et de vigilance. Ces sujets affichaient une activité accrue du cortex préfrontal droit, d’où une créativité affaiblie, des options et une flexibilité réduites. En revanche, une activation accrue du cortex préfrontal gauche est associée à une augmentation de la créativité.
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