Est-il possible de progresser en matière d'aptitude au bien-être ? On a longtemps pensé que ce n'était pas évident, et qu'il y avait un niveau moyen vers lequel nous avions inévitablement tendance à revenir, pour le meilleur (après de gros chagrins) ou pour le pire (après des événements merveilleux). C'est toujours vrai, mais la nouveauté, c'est qu'on considère aujourd'hui qu'il est possible d'élever ce niveau moyen de bonheur : ponctuellement à la suite d'événements favorables, ou plus durablement, à la suite d'efforts adaptés. Bonne nouvelle, donc : nous sommes moins prédestinés par notre passé, nos gênes et nos habitudes qu'on ne le pensait. Moins bonne nouvelle cependant : ça peut aussi marcher dans l'autre sens, et notre bonheur moyen peut diminuer si nous passons notre temps à ruminer, rouspéter et à nous focaliser sur les mauvais côtés de notre existence. Restons donc attentifs à la maintenance !
(ANDRÉ Christophe, « Et n’oublie pas d’être heureux », Éd. Odile Jacob, 2014, p.72)À proximité de la guelta de Matmata, (Sud de la Mauritanie) |
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