Nous nous disons souvent : « Ne reste donc pas assis comme ça, remue-toi ! » Mais si l’on pratique la pleine conscience, on découvre quelque chose d’inhabituel. On découvre que c’est peut-être le contraire qui est utile : « Arrête donc de remuer : assieds-toi. » Nous devons apprendre à nous arrêter de temps en temps pour y voir plus clair. Au début, « s’arrêter » peut sembler une résistance à la vie moderne … à tort. Ce n’est pas simplement une réaction : c’est une façon de vivre. La survie de l’humanité dépend de notre capacité à nous arrêter de courir. (Thich Nhat Hanh, « La sérénité de l’instant », préface du XIVème Dalaï-lama, J’ai Lu n°8863, 2009, p.53)
Rien n'est plus capable de nous faire entrer dans la connaissance de la misère des hommes, que de considérer la cause véritable de l'agitation perpétuelle dans laquelle ils passent toute leur vie.
Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas se tenir en repos dans une chambre. (Blaise Pascal, Pensées - XXVI. Misère de l'homme)
Bougies, Église de Sévanavank (Arménie) |
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