(Jean-Marie PELT, « Nature et spiritualité », en collaboration avec Franck Steffan, 2008, Le Livre de poche n°31 529, 2009, p. 60-61)
[Le chemin spirituel bouddhiste] implique de respecter et de protéger tout être, toute chose comme le bien le plus précieux. C’est dans cet esprit, par exemple, que les moines ont créé l’art floral, dans le but de prolonger la vie des fleurs offertes au Bouddha dans les temples, ou brisées par un orage. La proximité avec la nature du moine, qui souvent s’établit dans des monastères en montagne ou près des rivières, lui permet de vibrer à sa musique. Les traditions bouddhiques évoquent ces moines qui ont connu l’éveil en entendant un caillou tomber, en contemplant une fleur de pêcher ou en se laissant bercer par le murmure d’un torrent. C’est au cœur de ces humbles phénomènes naturels, que l’Occidental urbain et « branché » ne perçoit plus, que le moine réalise son unité avec l’univers.
(Jean-Marie PELT, « Nature et spiritualité », en collaboration avec Franck Steffan, 2008, Le Livre de poche n°31 529, 2009, p. 64)
Fresque murale dans un temple Bouddhiste, Ladakh |
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