Chaque instant de notre vie a une immense valeur. Pourtant, nous laissons s’écouler le temps qui nous reste comme de l’or fin entre nos doigts. Quoi de plus triste que de se retrouver les mains vides à la fin de sa vie ? Sachons reconnaître le caractère inestimable de chaque seconde de vie. Soyons assez intelligents pour décider d’en faire le meilleur usage, pour notre bien comme pour celui des autres. Avant tout, dissipons l’illusion qui consiste à croire que nous avons « toute la vie devant nous ». Cette vie passe comme un rêve qui peut s’interrompre à tout moment. Consacrons-nous donc sans plus attendre à l’essentiel pour ne pas être rongés de regret à l’heure de notre mort. Il n’est jamais trop tôt pour développer nos qualités intérieures.
La nature éphémère de toute chose se présente à nous sous deux aspects : l’impermanence grossière – le changement des saisons, l’érosion des montagnes, le vieillissement du corps, les fluctuations de nos émotions – et l’impermanence subtile, qui se manifeste au niveau de la plus petite unité de temps concevable. À chaque instant infinitésimal, tout ce qui semble exister de façon durable change inéluctablement. C’est à cause de cette impermanence subtile que le bouddhisme compare le monde à un rêve, une illusion, un flux perpétuel et insaisissable. (Matthieu RICARD, « Chemins spirituels, petite anthologie des plus beaux textes tibétains » (2010), Pocket n°14 777, 2011, p. 37-38)
La nature éphémère de toute chose se présente à nous sous deux aspects : l’impermanence grossière – le changement des saisons, l’érosion des montagnes, le vieillissement du corps, les fluctuations de nos émotions – et l’impermanence subtile, qui se manifeste au niveau de la plus petite unité de temps concevable. À chaque instant infinitésimal, tout ce qui semble exister de façon durable change inéluctablement. C’est à cause de cette impermanence subtile que le bouddhisme compare le monde à un rêve, une illusion, un flux perpétuel et insaisissable. (Matthieu RICARD, « Chemins spirituels, petite anthologie des plus beaux textes tibétains » (2010), Pocket n°14 777, 2011, p. 37-38)
Combien réalisent chaque matin le privilège de se réveiller et de voir, de sentir, de toucher, d’entendre, de ressentir ? Combien d’entre nous sont-ils capables d’oublier un instant leurs tracas pour s’émerveiller de ce spectacle inouï [qu’offre la nature] ? Il faut croire que la plus grande inconscience de l’homme, c’est celle de sa propre vie. (Marc Lévy, « Et si c’était vrai ? » (2000), Pocket n°11 063, 2008, p.128).
Si nous savions que, ce soir, nous allions devenir aveugles, nous jetterions alors un regard nostalgique, un vrai dernier regard à chaque brin d’herbe, à chaque formation de nuages, à chaque grain de poussière, à chaque arc-en-ciel, à chaque goutte de pluie, - à tout. (Pema Chödrön, , citée dans « Offrandes, 365 pensées de Maîtres bouddhistes » de Danielle et Olivier Föllmi, Éditions de La Martinière 2008, pensée du 21-03)
Coquelicot, vallée de Garni (Arménie) |
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