La douceur de la fraise
Voici une parabole que le Bouddha racontait à ses disciples.
Un homme rencontra un tigre dans un champ. Le tigre chargea et l’homme s’enfuit. Il arriva au bord d’un précipice, trébucha et tomba. Par chance, il réussit à stopper sa chute en s’accrochant à une branche.
Il resta accroché là quelques minutes, suspendu entre le tigre affamé en haut et le profond canyon en bas, où il trouverait probablement la mort.
Tout à coup, il aperçut, à sa portée, des touffes de fraisiers sauvages qui croissaient sur la paroi du précipice, avec une savoureuse fraise encore sur la plante. Avec sa main libre, il cueillit la fraise et la mit dans sa bouche. Jamais, de toute sa vie, une fraise n’avait eu si bon goût !
… La conscience de la mort donne de la douceur à la vie.
(Anthony de Mello, s.j., « Histoires d’humour et de sagesse » [1987], Éd. Albin Michel poche 2011 n°172, p.198)
Voici une parabole que le Bouddha racontait à ses disciples.
Un homme rencontra un tigre dans un champ. Le tigre chargea et l’homme s’enfuit. Il arriva au bord d’un précipice, trébucha et tomba. Par chance, il réussit à stopper sa chute en s’accrochant à une branche.
Il resta accroché là quelques minutes, suspendu entre le tigre affamé en haut et le profond canyon en bas, où il trouverait probablement la mort.
Tout à coup, il aperçut, à sa portée, des touffes de fraisiers sauvages qui croissaient sur la paroi du précipice, avec une savoureuse fraise encore sur la plante. Avec sa main libre, il cueillit la fraise et la mit dans sa bouche. Jamais, de toute sa vie, une fraise n’avait eu si bon goût !
… La conscience de la mort donne de la douceur à la vie.
(Anthony de Mello, s.j., « Histoires d’humour et de sagesse » [1987], Éd. Albin Michel poche 2011 n°172, p.198)
Erg Mehedjebat, après la pluie (Algérie) |
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