Identifier la présence ou l'absence de colère est source de nombreux bienfaits. ...
Premier bienfait constaté de l'observation attentive de la présence ou absence de colère : nous sommes bien plus heureux quand la colère n'est pas présente. La colère est une flamme qui jaillit et consume notre maîtrise, nous faisant penser, dire et faire des choses que nous regretterons sans doute ensuite. Les actes du corps, de la parole et de l'esprit commis sous l'emprise de la colère nous emportent loin sur le chemin de l'enfer. ... Un esprit dénué de colère – calme, frais et sain – est l'une des onze formations mentales positives. L'absence de colère est la base du vrai bonheur, la base de l'amour et de la compassion.
Deuxième bienfait de l'observation attentive de la présence ou absence de colère : identifier notre colère suffit à lui faire perdre un peu de son pouvoir destructeur. Elle ne devient destructrice que si nous ne l'observons pas attentivement quand nous la ressentons. Quand elle naît en nous, suivons étroitement notre respiration tout en identifiant notre colère et en l'observant attentivement. En faisant ainsi, nous avons déjà engendré l'attention et la colère ne peut plus monopoliser le champ de notre conscience. La pleine conscience accompagne la colère : « Je sais que je suis en colère. » Cette conscience est une compagne pour la colère. L'observation attentive ne consiste pas à refouler ou à chasser notre colère, mais juste à veiller sur elle. C’est un principe très important dans la pratique de méditation. L'observation attentive est une lampe lumineuse. Ce n'est pas un juge. Elle éclaire notre colère, la prend en compte, veille sur elle avec un soin affectueux, comme une sœur aînée veillant sur sa petite sœur et la réconfortant.
Quand nous sommes en colère, notre colère est notre être même. La refouler ou la chasser, c'est nous refouler ou nous chasser. Quand nous sommes joyeux, nous sommes joie. Quand nous sommes en colère, nous sommes colère. Quand nous aimons, nous sommes amour. Quand nous haïssons, nous sommes haine. Quand la colère est née, nous pouvons être conscients que cette colère est une énergie intérieure et changer cette énergie en une autre sorte d'énergie. Pour la transformer, il faut d'abord savoir l'accepter.
(Thich Nhat Hanh, « Transformation et guérison », Albin Michel pocket n°166, 1999, p.87-88)
Premier bienfait constaté de l'observation attentive de la présence ou absence de colère : nous sommes bien plus heureux quand la colère n'est pas présente. La colère est une flamme qui jaillit et consume notre maîtrise, nous faisant penser, dire et faire des choses que nous regretterons sans doute ensuite. Les actes du corps, de la parole et de l'esprit commis sous l'emprise de la colère nous emportent loin sur le chemin de l'enfer. ... Un esprit dénué de colère – calme, frais et sain – est l'une des onze formations mentales positives. L'absence de colère est la base du vrai bonheur, la base de l'amour et de la compassion.
Deuxième bienfait de l'observation attentive de la présence ou absence de colère : identifier notre colère suffit à lui faire perdre un peu de son pouvoir destructeur. Elle ne devient destructrice que si nous ne l'observons pas attentivement quand nous la ressentons. Quand elle naît en nous, suivons étroitement notre respiration tout en identifiant notre colère et en l'observant attentivement. En faisant ainsi, nous avons déjà engendré l'attention et la colère ne peut plus monopoliser le champ de notre conscience. La pleine conscience accompagne la colère : « Je sais que je suis en colère. » Cette conscience est une compagne pour la colère. L'observation attentive ne consiste pas à refouler ou à chasser notre colère, mais juste à veiller sur elle. C’est un principe très important dans la pratique de méditation. L'observation attentive est une lampe lumineuse. Ce n'est pas un juge. Elle éclaire notre colère, la prend en compte, veille sur elle avec un soin affectueux, comme une sœur aînée veillant sur sa petite sœur et la réconfortant.
Quand nous sommes en colère, notre colère est notre être même. La refouler ou la chasser, c'est nous refouler ou nous chasser. Quand nous sommes joyeux, nous sommes joie. Quand nous sommes en colère, nous sommes colère. Quand nous aimons, nous sommes amour. Quand nous haïssons, nous sommes haine. Quand la colère est née, nous pouvons être conscients que cette colère est une énergie intérieure et changer cette énergie en une autre sorte d'énergie. Pour la transformer, il faut d'abord savoir l'accepter.
(Thich Nhat Hanh, « Transformation et guérison », Albin Michel pocket n°166, 1999, p.87-88)
Grenouille, Lac Skadar (Monténégro) |
Bonjour ici et maintenant,
RépondreSupprimerConnaissez vous le site Petit BamBou qui propose des méditations guidées sur mobile et internet? J'adorerais avoir votre avis!
A bientôt
PBB
Eh non, je ne connaissais pas! Superbe découverte! La présentation, les textes, les dessins, tout est très réussi, bravo!
SupprimerF-L K