Un archer se promenait dans les environs d’un monastère hindou réputé pour la sévérité de ses enseignements lorsqu’il aperçut dans le jardin les moines qui s’amusaient.
« Comment ceux qui cherchent le chemin de Dieu peuvent-ils être aussi cyniques ? » s’exclama l’archer. « Ils prétendent que la discipline est capitale, et puis ils rigolent en cachette ! »
- « Si vous tirez cent flèches à la suite, qu’arrivera-t-il à votre arc ? » interrogea le plus âgé des moines.
- « Il se brisera », répondit l’archer.
- « Si quelqu’un va au-delà de ses propres limites, sa volonté est pareillement brisée », expliqua le moine. Celui qui ne sait pas équilibrer le travail et le repos perd son enthousiasme et ne peut pas aller bien loin. »
(Paulo COELHO, « Maktub », 1994, Éditions Anne Carrière, 2004, p.190 ; J'ai Lu n°9651, 2011, p.185)« Comment ceux qui cherchent le chemin de Dieu peuvent-ils être aussi cyniques ? » s’exclama l’archer. « Ils prétendent que la discipline est capitale, et puis ils rigolent en cachette ! »
- « Si vous tirez cent flèches à la suite, qu’arrivera-t-il à votre arc ? » interrogea le plus âgé des moines.
- « Il se brisera », répondit l’archer.
- « Si quelqu’un va au-delà de ses propres limites, sa volonté est pareillement brisée », expliqua le moine. Celui qui ne sait pas équilibrer le travail et le repos perd son enthousiasme et ne peut pas aller bien loin. »
Terrasse d'un monastère à Bodnath (Népal) |
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