Si vous êtes un critique professionnel, vous lisez un livre ou vous regardez un film avec un esprit observateur. Pendant que vous lisez ou assistez à une projection, vous êtes conscient de votre responsabilité de critique et vous ne devenez pas la « victime » du livre ou du film. Vous gardez le contrôle de vous-même. Quand vous vivez en Pleine Conscience, vous gardez aussi le contrôle de vous-même. Bien que vos fenêtres soient ouvertes sur le monde, vous n’êtes pas son esclave. Si nous avons besoin de protéger nos sens, c’est parce que nous ne sommes pas encore assez forts pour aller pleinement à la rencontre du monde, de la même façon qu’une personne ayant un rhume ou la grippe n’est pas assez forte pour supporter une douche froide.
(
Thich Nhat Hanh, « La vision profonde, De la pleine conscience à la contemplation intérieure », Albin Michel n°131, 2009, p.63-64)
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Bambous, Jardin Majorelle à Marrakech (Maroc) |
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