Nous pouvons utiliser des aide-mémoire pour penser à nous arrêter dans la journée. Une fois votre repère mis en place – qu'il s'agisse d'un autel, du carillon d'une horloge, d'une cloche, d'un coin où s'asseoir ou d'un tableau au mur –, n'oubliez pas de respirer. Quelques personnes utilisent même le chant des oiseaux, l’aboiement des chiens, le passage d'un avion au-dessus de leur tête ou le sifflement d'une sirène comme aide-mémoire. Vous pouvez aussi accrocher au mur une affichette disant « Respire » ou télécharger le son d'une cloche sur votre ordinateur ou votre téléphone portable et programmer sa sonnerie autant de fois qu'il vous plaira. Si vous vous arrêtez et vous concentrez sur votre respiration ne serait-ce que pour quelques souffles ou pendant une à deux minutes, cela vous sera très salutaire.
La respiration en pleine conscience restaure l'unité de votre corps et de votre esprit. Souvent, dans la vie de tous les jours, bien que votre corps soit présent, votre esprit s'échappe ailleurs. Quand vous respirez en pleine conscience, vous créez un pont entre votre corps et votre esprit. Au moment où vous inspirez et où vous avez conscience d'inspirer, vous avez commencé à pratiquer la respiration en pleine conscience. Vous pouvez alors vous dire en continuant de respirer :
Prêtez attention à votre respiration, sans toutefois la forcer ni vous appesantir. Laissez votre souffle s'écouler tranquillement en silence. Respirer peut être et devrait être un plaisir ! Prêter attention à votre respiration vous offre un moyen de relâcher votre corps. Tandis que vous continuez à respirer consciemment, votre souffle devient naturellement plus profond et plus lent. Tout en respirant, dites-vous ces mots :
(Thich Nhat Hanh, « Commencer à méditer, conseils pour pratiquer chez soi », Pocket 2014 n°15663, p.35-37)
La respiration en pleine conscience restaure l'unité de votre corps et de votre esprit. Souvent, dans la vie de tous les jours, bien que votre corps soit présent, votre esprit s'échappe ailleurs. Quand vous respirez en pleine conscience, vous créez un pont entre votre corps et votre esprit. Au moment où vous inspirez et où vous avez conscience d'inspirer, vous avez commencé à pratiquer la respiration en pleine conscience. Vous pouvez alors vous dire en continuant de respirer :
En inspirant, je sais que j'inspire.Ce faisant, vous identifiez simplement l'inspiration comme inspiration et l'expiration comme expiration. C'est simple comme un jeu d'enfant, pourtant le résultat est fantastique.
En expirant, je sais que j'expire.
Prêtez attention à votre respiration, sans toutefois la forcer ni vous appesantir. Laissez votre souffle s'écouler tranquillement en silence. Respirer peut être et devrait être un plaisir ! Prêter attention à votre respiration vous offre un moyen de relâcher votre corps. Tandis que vous continuez à respirer consciemment, votre souffle devient naturellement plus profond et plus lent. Tout en respirant, dites-vous ces mots :
En inspirant,Dans notre société affairée, pouvoir s'asseoir tranquillement et respirer consciemment de temps en temps est un grand luxe. Une fois que l'on a commencé à pratiquer la respiration en pleine conscience à la maison, on peut la pratiquer partout, en tout lieu et à n’importe quel moment de la journée, au travail, au volant de sa voiture ou sur le siège de l'autobus.
je suis conscient des tensions dans mon corps.
En expirant,
je relâche toute tension de mon corps.
(Thich Nhat Hanh, « Commencer à méditer, conseils pour pratiquer chez soi », Pocket 2014 n°15663, p.35-37)
(Pays Kassena, Burkina-Faso) |
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