Quand Bouddha entra dans la capitale du roi Prasanjit, le roi en personne sortit l’accueillir. Il avait été ami du père de Bouddha et avait entendu parler du renoncement du jeune homme. Aussi tenta-t-il de persuader Bouddha d’abandonner sa vie de mendiant vagabond et de revenir au palais, pensant que par là il rendait service à son vieil ami.
Bouddha regarda Prasanjit droit dans les yeux. Et dit : « Répondez-moi franchement : avec toutes vos réjouissances extérieures, votre royaume vous a-t-il apporté un seul jour de bonheur ? »
Prasanjit baissa les yeux et se tut.
Il n y a pas de plus grande joie que de n’avoir aucune cause de souci ; pas de plus grande richesse que la satisfaction de ce qu’on a. (Anthony de Mello, s.j., « Histoires d’humour et de sagesse » [1987], Éd. Albin Michel poche 2011 n°172, p.93)
Stupa de Bodnath (Népal) |
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