Le voyageur traverse la contrée, écoutant la musique de l’eau. Soudain, au pied d’une cascade, une grotte attire son attention. Il observe soigneusement la pierre polie par le temps et les belles formes que la nature a patiemment créées. Puis il découvre, inscrits sur une plaque, les vers de Rabindranath Tagore :
« Ce n’est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites, mais l’eau, avec sa douceur, sa danse et sa chanson. »
Là où la dureté ne fait que détruire, la douceur parvient à sculpter. (Paulo COELHO, « Maktub », 1994, Éditions Anne Carrière, 2004, p. 48)
Rcoche sculptée par le vent, Désert blanc (Égypte) |
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