lundi 30 août 2010

A quoi sert ma vie?

"Comme la symphonie a besoin de chaque note,
Comme la maison a besoin de chaque pierre,
L’humanité tout entière a besoin de toi,
Là où tu es, unique et donc irremplaçable.
Le poids d’amour que tu mets au monde,
Même si tu n’en vois pas l’utilité,
Se propage à toute l’humanité.
Nous avons besoin de voir au milieu de nous
Des hommes et des femmes qui ne servent d’abord à rien,
Si ce n’est à aimer."

Anonyme (Extrait de 1000 Merveilles de la sagesse chrétienne, p. 157)

Photo Michel Boudat

dimanche 29 août 2010

Médecine tibétaine

" Le bouddhisme tibétain comprend une connaissance médicale complète, très riche et pourtant fort méconnue, ainsi que des prophéties de Padmasambhava qui traitent en détail des maladies sévissant à notre époque. Je souhaite profondément que des fonds soient versés pour financer une étude sérieuse de ces enseignements extraordinaires. Qui peut dire si cela n'amènerait pas à la découverte de thérapeutiques nouvelles permettant de soulager les tourments de maladies comme le cancer ou le sida, voire d'autres maladies qui ne se sont pas encore manifestées."

Sogyal Rinpoché, "Le livre tibétain de la vie et de la mort" p. 477.


mercredi 25 août 2010

L'accompagnement aux mourants

TÉMOIGNER D'UN AMOUR INCONDITIONNEL
"Ce dont une personne au seuil de la mort a besoin, c'est qu'on lui manifeste un amour inconditionnel et libéré de toute attente. Ne pensez pas qu'il vous faille en aucune façon être un expert. Soyez naturel, soyez vous-même, soyez un ami véritable ; la personne sera réconfortée en vous sachant ainsi totalement proche, communiquant avec elle sur un pied d'égalité, d'être humain à être humain, en toute simplicité.
Je vous ai dit : « Témoignez au mourant un amour inconditionnel. » Mais dans certaines situations, cela est loin d'être facile. Peut-être y a-t-il entre la personne et nous tout un passé de souffrance ; la façon dont nous avons agi envers elle autre-fois peut nous avoir laissé un sentiment de culpabilité à son égard, ou bien nous éprouvons du ressentiment et de la colère en raison de sa conduite envers nous.
J'aimerais vous présenter ici deux moyens très simples qui vous permettront de libérer votre amour pour la personne en fin de vie. Mes étudiants qui assistent les mourants, et moi-même, en avons vérifié toute l'efficacité. Tout d'abord, considérez cette personne qui est là devant vous comme s'il s'agissait de vous-même : elle a les mêmes besoins, le même désir fondamental de connaître le bonheur et d'éviter la souffrance, la même solitude, la même peur de l'inconnu, les mêmes zones secrètes de tristesse, les mêmes sentiments d'impuissance à peine avoués. Si vous faites réellement cela, vous verrez votre cœur s'ouvrir à l'autre et l'amour sera présent entre vous.
Le deuxième moyen, que je trouve encore plus efficace, est de vous mettre directement et résolument à sa place. Imaginez-vous vous-même sur ce lit, confronté à votre propre mort. Imaginez que vous êtes là, seul, et que vous souffrez. Posez-vous alors vraiment ces questions : de quoi aurais-je le plus besoin ? Qu'est-ce qui me ferait le plus plaisir, qu'aimerais-je vraiment recevoir de l'ami en face de moi ?
Si vous faites ces deux pratiques, vous découvrirez sans doute que ce que la personne mourante désire est ce que vous-même désireriez le plus : être réellement aimé et accepté.
J'ai souvent remarqué aussi que les malades graves éprouvent un grand désir d'être touchés, d'être traités comme des personnes à part entière, et non comme des individus en mauvaise santé. Vous pouvez leur procurer beaucoup de réconfort en leur prenant simplement la main, en les regardant dans les yeux, en les massant doucement, en les tenant dans vos bras ou bien en respirant doucement au même rythme qu'elles. Le corps a sa manière propre d'exprimer l'amour. Utilisez sans crainte son langage : vous apporterez aux mourants apaisement et réconfort."
(Sogyal Rinpoché, SOGYAL Rinpoché, « Le livre tibétain de la vie et de la mort », Éditions de la Table Ronde, 2005, p.243 ; ou Le Livre de Poche n°30 024, p.324)

"L'homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle


Deux citations extraites du livre :

- Une expérience a été menée, dans les années soixante-dix, par des chercheurs dans université américaine. Ils ont commencé par constituer un groupe d’élèves du même âge ayant le même résultat au test du QI : ces enfants avaient donc tous un niveau d’intelligence égal, selon ce test. Ils ont ensuite séparé le groupe en deux. Ils ont confié le premier sous-groupe à un enseignant, avec cette consigne : « Faites le même programme que d’habitude, mais, pour votre information, sachez que ces enfants sont plus intelligents que la moyenne.
L’enseignant à qui l’on a confié le second sous-groupe s’est entendu dire : « Faites le même programme que d’habitude, mais, pour votre information, sachez que ces enfants sont moins intelligents que la moyenne. » Au bout d’un an de cours, les chercheurs ont refait passer le test du QI à tous les enfants. Ceux du premier sous-groupe avaient en moyenne un QI nettement supérieur à celui des enfants du second.
- Mais, au fait, comment est-ce possible ? Je veux dire, comment le fait de croire que ses élèves ont idiots peut-il amener un enseignant à les rendre ainsi ?
– Il y a deux explications possibles : d’abord, quand vous vous adressez à quelqu’un de stupide, comment vous
exprimez-vous ?
- Avec des mots très simples, en faisant des phrases très courtes, en n’exprimant que des idées faciles à comprendre.
– Voilà. Et si l’on s’adresse ainsi à des enfants dont le cerveau a besoin d’être stimulé pour se développer, ils vont stagner au lieu d’évoluer. C’est a première explication. Il y en a une autre, plus pernicieuse.
- Oui… ?
– Si vous devez vous occuper d’un enfant que vous croyez stupide, alors tout en vous lui insinue en permanence qu’il est stupide : non seulement votre vocabulaire, comme on vient de le dire, mais aussi votre façon de parler, vos mimiques, votre regard. Vous êtes un peu navré pour lui, ou, au contraire, un peu agacé. Et cela ne lui échappe pas : il se sent stupide en votre présence. Et si vous êtes quelqu’un qui compte pour lui, que votre position, votre âge, votre rôle font que vous êtes crédible à ses yeux, alors il y a de fortes chances qu’il ne remette pas en question ce sentiment. Il va donc commencer à croire est stupide. (p. 28-29)


Et à propos d'amour...

On commence à mener des recherches scientifiques sur l’amour, et on découvre des choses extraordinaires. Dans une université américaine, des chercheurs qui cultivaient des cellules cancéreuses dans une boîte de Petri ont eu l’idée de faire venir des étudiants – aux États-Unis, ceux-ci- servent souvent de cobayes – dans leur laboratoire. Ils les ont rassemblés autour de la boîte et leur ont demandé d’« envoyer de l’amour » aux cellules cancéreuses. Les étudiants l’ont fait, et les chercheurs ont mesuré scientifiquement que les cellules cancéreuses régressaient. Ils n’ont pas été capables d’expliquer ce phénomène, pas plus d’ailleurs qu’ils ne peuvent dire comment concrètement, les étudiants font pour « envoyer de l’amour », mais le résultat est là, indiscutable : les cellules ont régressé.
– C’est fou.
- Oui, l’amour a sans aucun doute de nombreux effets que l’on commence à peine à découvrir. Mais la plupart des scientifiques n’affectionnent pas ce genre d’expériences, car ils détestent mettre en évidence des phénomènes qu’ils ne sont pas capables ensuite d’expliquer. Il faut reconnaître que c’est frustrant, si l’on se met à leur place.
(GOUNELLE Laurent, « L’homme qui voulait être heureux », Pocket n°13 841, 2010, p. 124-125)

dimanche 22 août 2010

Etre accompagné

"Ce qui manque le plus cruellement dans notre société, c'est l'accompagnement. Nous ne sommes pas faits pour être assistés mais pour être « accompagnés », ce qui me semble au demeurant beaucoup plus digne. Certes, il y a l'aide aux malades, aux mourants, mais pourquoi pas l'aide aux vivants avant qu'ils ne deviennent des souffrants ? Le bouddhisme est une philosophie de vie avant tout. Les principes qu'il propose peuvent être envisagés par chacun, très simplement, afin d'améliorer son quotidien. Ces règles sont de véritables clés pour un mieux-comprendre et un mieux-être qui ouvrent infiniment plus de portes qu'on ne l'imagine."
Véronique JANNOT, "Trouver le chemin" (Ed. J'ai Lu 8108, p.172)


Golfe du Morbihan - Chapelle

samedi 21 août 2010

Rock progressif... breton! Découvert depuis peu, et je suis fan!

Une citation du Dalaï-Lama sur la musique :
Chez l’homme, les émotions résultent de divers processus mentaux et autres, dont l’ouïe et la voix. Il me semble que toutes les formes de musique, vocales instrumentales, ont une influence sur nos émotions. D’ailleurs, tous les musiciens du monde suivent les mêmes principes : une idée effrayante se traduit souvent par des sons puissants et chaotiques, mais d’autres formes musicales seront douces et apaisantes. Personnellement, je vois une grande différence entre le simple fait de réciter mantra ou de le chanter ; quand on chante ou psalmodie un mantra, l’effet émotionnel est plus puissant. Les mots et leurs sens restent les mêmes, mais la musique a la vertu de nous relier à des niveaux plus profonds de notre être, surtout lorsque nous récitons des prières de dévotion.

(Extrait de "La vie est à nous", par Fabien Ouaki et Le Dalaï-Lama (Pocket 10481, p.169)

SEVEN REIZH, un groupe à découvrir!

SEVEN REIZH

dimanche 15 août 2010

"Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de  refuge hors de vous-même".

Bouddha